Voici un assemblage d’articles wikipedia modifiés par mes soins pour en faire ressortir les aspects principaux. Le texte italique et souligné représente les aspects essentiels à retenir.
Après avoir compris les intervales, on peut appréhender la gamme pentatonique mineure, puis y ajouter les « blues notes ».
En musique, un intervalle désigne l'écart de hauteur entre deux notes. Cet écart est :
harmonique, si les deux notes sont simultanées,
mélodique, si les deux notes sont émises successivement1.
En acoustique, un intervalle désigne le rapport des fréquences de deux sons.
Chaque intervalle est caractéristique d'une échelle musicale, elle-même distinctive d'un type de musique (indienne, occidentale, orientale, etc.). La perception des intervalles diffère aussi selon les cultures. Il n'existe pas de système musical universel contenant tous les intervalles de toutes les échelles musicales. Seul l'intervalle entre un son et sa répétition, l'unisson, peut être considéré comme n'appartenant pas en propre à un genre musical déterminé.
Les degrés de l'échelle diatonique sont séparés par des espaces conjoints (ou intervalles) inégaux, les tons et les demi-tons diatoniques.
Les intervalles séparant deux degrés de l'échelle diatonique sont toujours nommés en utilisant un nom suivi d'un qualificatif (adjectif) :
le nom est lié au nombre de degrés englobés ; ce nombre dépend de la gamme musicale utilisée ;
le qualificatif dépend de l'étendue réelle de l'intervalle, compte tenu des tons et demi-tons : ainsi, une tierce est dite majeure lorsqu'elle englobe deux tons, mineure si elle n'englobe qu'un ton et un demi-ton diatonique.
Le nom de l'intervalle dépend de son étendue en degrés, c'est-à-dire du nombre de notes qui séparent la première note de la deuxième. Exemple : entre Do et Mi il y a 3 notes (Do, Ré, Mi), on parlera donc d’une tierce. Il dépend donc aussi de la tonalité choisie. L'intervalle s'appelle:
une prime, lorsque l'on a un unisson on parle aussi de tonique
une seconde, entre deux notes de noms successifs. exemple: Do-Ré, Do-Ré#
une tierce. entre trois notes de noms successifs, exemple: Do-Mi, Do-Mi♭ ou encore Do♭-E# car Do,Ré et Mi se suivent
une quarte, entre quatre notes de noms successifs, exemple: Do-Fa.
Le raisonnement est le même pour la quinte, la sixte, la septième, l'octave, etc.
Au-delà de l'octave, le noms deviennent neuvième, dixième, onzième, etc.
Le nom d'un intervalle ne donne pas son étendue exacte. Par exemple, les deux tierces, do-mi et do-mi♭, bien qu'englobant le même nombre de noms de notes (Do, Ré, Mi), n'ont pas la même étendue tonale. La première tierce est dite majeure - celle sur deux tons. L'autre est dite mineure. Il en existe cinq qualificatifs principaux :
majeur,
mineur,
juste,
augmenté,
diminué.
Plus rarement, on rencontre les qualificatifs « suraugmenté » et « sous-diminué ».
Au sein de l'échelle diatonique naturelle, les intervalles se partagent entre deux familles :
les intervalles justes : ceux qui ont la même étendue quelle que soit leur position (ils ne doivent être ni augmentés ni diminués pour être qualifiés de justes),
ceux qui ont deux étendues possibles : ils peuvent être soit majeurs soit mineurs (l'étendue d'un intervalle majeur est plus grande d'un demi-ton chromatique que celle de l'intervalle mineur).
La gamme pentatonique mineure se construit comme la gamme mineure "classique", c'est-à-dire en partant des notes de la gamme majeure mais le point de départ est différent : la tonique de la gamme mineure est située une tierce mineure sous la tonique de la gamme majeure.
Si on reprend la gamme pentatonique majeure décrite ci-dessus : Do−Ré−Mi−Sol−La, on reprend donc les mêmes notes par contre la première note est le La qui est une tierce mineure sous Do.
On trouve : La−Do−Ré−Mi−Sol
Selon la notation des intervalles, les notes sont : Tonique−tierce mineure−quarte juste−quinte juste−septième mineure.
La gamme de blues est bâtie sur la gamme pentatonique mineure.